No dadaism in this text plagiated and transformed by Teeth, originally written by blogger Sandmonkey.
25th of March
Whenever someone would stop, they would tell them they couldn't stand where they were standing and that they had to move along.
When we try to cross the street towards them the police wouldn’t let us, and then they do allow us to cross the street but not get on the otherside of the pavement, forcing us to go back and cross the street again.
I hear Salma say: "Fuck this" and start running across the street towards the square with the other girl
Right before they reach the square they are tackled by the police who swarms on them from every direction.
***
All the whole the police officers are pushing us to move forward.
Plainclothed police thugs run after him and hold him and start to pull him towards the Paddywagon.
Picture by Amr Abdallah.
One of his friends is being grabbed as well and thrown in the same car with him, and then the car starts moving taking them to an unknown destination.
The other demonstrators break free and walk towards Talaat Harb square, while chanting slogans.
The police encircles the protesters.
They push the protesters together and beat them.
On top of the sound of the battle, you can hear distinct female screams.
The egyptians walking on the street stand there, some of them take their cellphones out and use their cameraphones to videotape what's going on while joking about it. I really hate them at the moment.
***
As if they were not hearing the same screams we are hearing.
R. yells at the police, while H. grabs her and M. pulls on them both, and Alia is trying to reason with the officers behind us.
When we finally reach the other side we see the big Police Paddywagon leave and move. I look around me and notice that besides the 10 people who have been joining me on the other side, I am surrounded by foreigners. But all the egyptians are gone. The Police selects the egyptians from the big mob and throw them and only them into the paddywagon. Anyone who looks foreign they let go. This mean that Bassem and Hosam, alongside of Malek and Salma, have been all arrested.
Malek getting arrested. Picture by Nasser Nouri.
He seems really disturbed. He urges us to move faster and to get him inside the syndicate as fast as possible, so we hussle and we get him in. Alia notices that he isn't acting like his usual self. To any of our inquiries about what is wrong with him, he keeps silent, sullen.
***
The number of SS soldiers starts to increase.
It isn't a good sign.
Many of the foreign journalists, now satisfied with the story they had, start leaving the area.
It also isn't a good sign.
We notice that the police doesn’t let her egyptian companions through.
It defintely isn't a good sign.
We are being trapped here.
Some of them get into cabs and order the drivers to follow the Paddywagons to bloody God knows where.
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March 21, 2007
March 20, 2007
Thalaat Harb Square, 20 mars, 13h15-15h00
Air France Groppi Abat-jour, l’ombre en pointe du Tulip Hotel, Internet Café Mabdouly Bookshop, façade convexe d’un immeuble aux volets verts fermés, Accessories For Next Women, signal atonal d’un talkie-walkie, Ibera, Alitalia, crachotements, Utopia Travel Modern Shop, stridence des sifflets, Accessoires Pour Femmes, colonne de voitures à l’arrêt, Moawaal Skin Institute, quelques-uns accroupis, Cosmetic Surgery, ombres courtes, Laser Dermatology, un gamin accourt pour proposer ses mouchoirs aux conducteurs, Hotel Tulip, au centre une statue empaquetée, Med. Deur. Dentiste, les arbitres en casquette dans le rond central, Al Chark Assurances, des arbustes empoussiérés, Rado, les femmes vont deux par deux, Air France, sandales et mobile, un flic sous l’arbre, passage d’un camion blindé bleu, voitures flux, un homme cravaté sort d’une voiture, à trois mètres du trottoir un flic, deux, stuc des façades à l’européenne, talkie walkie, fer forgé des candélabres, braillant dans leurs appareils qui crachotent en retour, ribambelles des devantures entourant la place, au pied de la statue bâchée deux autres flics, National Bank of Abu Dahbi, eux-aussi hurlent gesticulent, soudain papotent mollement, échelle portée à l’épaule, deux hommes poussent un taxi en panne, puis sifflent, une vieille femme en haillons balaie éperdument la route, l’un si fort que son instrument lui en tombe, vitrines alléchantes de la pâtisserie Groppi, lassitude de pacha, Utopia Travel, indifférence et caprices tyranniques, supports bleus des poubelles absentes, Amanco, mannequins moustachus, fourgon blindé, losange rouge : les étiquettes des prix, paquet de thé sur épaule, au-dessus de la monumentale horloge Rado : deux femmes au balcon, nouveau convoi de camions policiers, deux sacs plastiques verts, l’officier à oreillette et casquette serre la main d’un gendarme, le vent agite les voiles, foule en traversant frôle les claxons, drapeaux nationaux qui pendouillent, grand disque de l’horloge Rado, bicyclette rouge aux pneus jaunes, un colis informe sur le toit, vitrines-lécheurs, en uniforme à chacun des embranchements, tops culottes téléphones, paniers en équilibre, encore un fourgon, slalom en deux-roues à travers la place, rideaux de fer baissés, hommes à mallette, librairie aux vitres fumées, tintamarre des bouteilles de gaz, tour Eiffel en enseigne, couverte de noir de pied en cap elle avance d’un pas sûr, de préférence ils marchent sur la route, insistance d’un marchand de pacotilles, taxis englués dans le rond-point, Moawad Skin Institute, un barbu en gellebeya s’enfonce dans la pharmacie, radio qui grésille, échelle posée à terre, les gars désoeuvrés palabrent, sifflement concerté, guérite jaune, une sirène s’approche, ils s’interrompent pour lancer leur stridence à qui se sentira visé, signes de mains, la fourrière à nouveau, tuniques colorées, pare-chocs, une touriste traverse au pas de course, sac à dos sur le devant, marques japonaises, tenant sa fille par le bras, cageots d’oranges, Since 1928, l’air acide, on admire les assiettes décorées, coups frappés sur grappe de bouteilles, blouson mercedes, à l’arrière d’un vélo, pantalon maculé de blanc, il chancèle, lunettes de soleil Pilot et téléphone mobile, se fraye jusqu’à l’autre rive, voilée totale, un balayeur municipal fait la pause sur le trottoir, résille sur ses yeux, les barricades noires et blanches empêchent l’accès aux places de parc, pull en laine Burlington, la mine sévère d’un probable flic en civil, pantalon brun en velours côtelé, deux lourds paquets de journaux hissés, les volutes des immeubles art déco, vaguelettes des mosaïques dorées, un homme trapu réparant son chapelet tombé, banderoles qui demandent la libération d’un avocat, les flics renseignent des passants, hijab vert fluo, caisse de soda, veste en velours, trébuchent dans la poussière grasse, rangée de climatiseurs, une auto-école : anatomie d’un moteur, poussière plein la bouche, piles de journaux, les fils parcourant les murs, voitures à l’arrêt, ils croquent et sucent des graines, le code impénétrable des avertisseurs, celui-là assis qui masse son sac, mégots rassemblés sur une grille, flic en blouson orange, trajectoire enchevêtrée, un blanc boutonneux s’arrête devant chez Groppi, ballon rouge à étoiles jaunes sous le bras, L’Enfant de Nice, des agents de sécurité pénètrent dans une voiture blanche, goulot du rond-point, Céramiques : Enfant de Nice, rideau de fer baissé aux trois quarts, un cahier rose, en civil ils font les cent pas, un cœur en or au bout d’une chaîne, toque de feutre, taxi hélé, mosaïques fleuries, il prend le bus en marche, lauriers coupés nets, soulève sa robe blanche, ils arrosent l’asphalte de leurs cris, dévoilant des chaussettes beiges, déchets tourbillonnants, sol lissé au sable, flot ininterrompu, capet en laine bleue, néo-classiques à cinq étages, ils ont repris leur poste au bas du Greek Club, chargements d’alcool, deux autocars blancs se croisent difficilement, Parfums Scarabé, reconnaissables à leur émetteur-récepteur, chariot aux roues voilées, le groupe s’en va en roulant les mécaniques.
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